Lecture en Français
Auteur : Yasunari Kawabata
Edition : Le Livre de Poche
Genre : Nouvelles
Genre : Nouvelles
Prix : 4,60€
Pages : 124
Pages : 124
Difficulté : 4/5
Prix Nobel de littérature en 1968. Yasunari Kawabata ne révéla peut-être jamais aussi bien que dans les cinq nouvelles de La Danseuse d'Izu la poésie, l'élégance, le raffinement exquis et la cruauté du Japon.
Chacun de ces récits semblent porter en lui une ombre douloureuse qui est comme la face cachée de la destinée.
Rechercher le bonheur est aussi vain et aussi désespéré que de tenter d'apprivoiser une jeune danseus, un couple de roitelets ou le reflet dans la lune dans l'eau.
Cinq textes limpides et mélancoliques, aussi pudiques sans doute dans l'expression que troublants dans les thèmes.
POUR RESUMER :
Ce petit livre contient 5 nouvelles japonaise. La première :
"La Danseuse d'Izu" présente l'histoire d'un jeune homme tombant sous
le charme d'une jeune danseuse, mais que tout oppose. "Élégie" est
une lettre rédigée par une jeune "voyante" adressée à son amant
décédé. "Bestiaire" nous montre la situation d'un homme essayant en
vain d'apprivoiser des animaux, mais qui n'y arrive pas, ce finissant toujours
en tragédie. "Retrouvailles" est une nouvelles mettant en scène la
rencontre entre deux amants séparé par la guerre, et qui se retrouve lors d'une
présentation de danse. Et enfin "La Lune dans l'eau" est l'histoire
d'un homme condamné, n'observant le monde qu'à travers le reflet d'un miroir
AVIS PERSONNEL :
Je remercie tout d'abord Sofia de m'avoir fait redécouvrir ce style d'écriture que je n'ai plus lu depuis ma 3° au collège. Il est vrai que je ne suis pas très friande de Nouvelles. En effet je préfère les romans, car je me sent plus proche des personnages. Mais cette lecture a changée mon opinion du tout au tout.
Yasunari Kawabata mérite le Prix Nobel de littérature en 1968. Sa technique et sa maîtrise de l'écriture est accomplie. Dans cette suite de nouvelles nous pouvons découvrir un lyrisme parfaitement maîtrisé. Les histoires sont très touchantes. Chacun abordent la mort et l'impasse d'une manière différente, mais cela - au lieu de nous dégoutter de la vie - nous donne envie d'en profiter au maximum. Je me suis rendu compte de la beauté du monde et de la nature qui nous file entre les doigts, et ainsi que nous devons profiter du moment présent avant que le temps nous rattrape. Cette une très belle morale raconter avec douceur et harmonie. Ce livre est une composition de deux opposés : la violence de la mort, et la beauté de la vie. Savoir relié ces deux réalités est très compliqués et c'est pour cela que je peut dire que Kawabata a un talent !
Malheureusement j'ai trouvée cette lecture assez compliquée de part cette écriture. Les phrase sont compliquée, et les pensées sont très profondes. J'ai dû chambouler toute mes habitudes, car le fait de lire le soir - ce qui est d'habitude un moment de repos - est devenu un moment de torture pour mes méninges. De plus je n'ai pas du tout accrochée à la nouvelle : "Retrouvailles". Je trouvais beaucoup de descriptions inutiles. Pour moi "inutile" veut dire que je ne trouvait pas de lien avec les états d'âme des personnages.
Mais ces points négatifs ne m'ont pas empêchés d'avoir une bonne lecture. Au contraire, j'ai passée de bon moment de réflexion qui m'ont été utile.
NOTE : 3,5/5
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire